J’ai réuni tous les conseils que j’ai reçus de votre part, mais à mes yeux le premier point à préciser, et à accepter -même si ça fait pas nécessairement plaiz- c’est qu’il n’y a pas de formule magique, de bouton sur lequel t’appuies et pouf tout le monde veut ken. C’est un travail qui se doit d’être conscient, qui peut être long, et qui engage les deux partenaires.

La libido est influencée par plein, plein de trucs.

Une baisse peut-être un symptôme de stress, de fatigue, de dépression, elle peut être influencée par la prise d’un traitement hormonal (pilule je te vois). Rester à l’affut de son environnement et de ces changements peut aider à déterminer la meilleure situation pour une libido à son max.

Commencer par accepter non seulement la différence à la base

(on est tous.tes différent.es encore une fois) mais aussi les fluctuations. Elles sont normales au sein d’un couple, et même juste au cours d’une vie. Patience et compassion envers toi-même et ton.ta partenaire sont primordiales.

Déconstruire l’idée que notre valeur est intrinsèquement liée à combien on est désirable.

C’est l’ego qui parle et qui envenime les choses : si ton.ta partenaire n’a pas envie de sexe, ce n’est pas par rapport à toi, ta beauté ou ta sexiness, mais à une non envie de manière générale (cf point 1).

🙋‍♀️Tata Léa au rapport : perso j’ai été dans les deux situations, en demande et en non-envie. Dans un cas on ressent de la frustration, dans l’autre de la pression, mais si y’a bien une chose qu’on ressent dans les deux, c’est de la culpabilité. Discuter de cette culpabilité pour se rassurer mutuellement c’est important, surtout quand très souvent personne n’en veut à personne.

Au lieu de voir le désir comme une binaire «envie/pas envie», tu peux le visualiser comme un curseur sur une échelle.

T’es à combien en ce moment? 3? Okay. 3 ça veut dire que t’as envie d’aller jusqu’où? Des bisous dans le cou ? Ok.

Ensuite tu fais la même chose pour ton.ta partenaire : iel est à combien? 9 ? Okay. Ça veut dire que t’as envie de quoi? Comment on trouve le juste milieu pour les deux maintenant?

On en parle en détails dans la masterclass “comprendre sa libido”.

LA COMUNICACIóN.

Oui elle est encore là oui. Ne pas hésiter à parler AVANT que la situation devienne insupportable : si tu sens que ta libido va décliner, dis le. Si tu sens qu’elle grimpe, parles-en. La personne en face saura accueillir ce changement plus facilement.

LA COMUNICACIóN bis. En parler, autant qu’il le faut. Ça passe par accepter d’entendre le désir de l’un.e, accepter d’entendre le refus de l’autre, échanger sur ce qu’on est prêt.e à entendre, et la manière dont on a envie que les choses sont communiquées..L’idée c’est de pas attendre d’être au bout de sa frustration et de parler impulsivement par exemple. Vous pouvez essayer de reprendre la conversation de 0, en mettant les émotions de côté.

Cultiver sa propre sexualité/son propre érotisme :

ça peut passer par la masturbation, mais par d’autres choses aussi. Il s’agit de cultiver son énergie sexuelle et y’a plein de manières de le faire : trouve ce qui te rend sexuel.le pour toi même, ce qui te donne de frissons, ce qui titille ton désir.